Un intellectuel…
Né en 1868 à Boulogne-sur-Mer, le jeune Henri Malo part, dès l’âge de vingt ans, faire ses études de droit à Paris. Il termine sa formation sur les bancs de l’Ecole des Chartes, où il publie sa thèse d’école sur le comte de Boulogne, Renaud de Dammartin. Lauréat de l’Institut de France en 1897, il est nommé chef de cabinet du commissaire de l’exposition coloniale de Marseille en 1906. À la fin de la Grande Guerre, après avoir combattu sur le front belge, il travaille à la Fondation Thiers en tant que bibliothécaire. Enfin, il termine sa carrière en tant que conservateur adjoint du musée Condé au château de Chantilly, jusqu’à sa mort en 1948.

Les Belles Lettres au service de la République
A la fin du XIXe siècle, Mlle de Genève fonde une crémerie-café-restaurant dans l’étroite rue Mazarine à Paris. Ce lieu, baptisé “la Petite Vache,” devient le rendez-vous des explorateurs et géographes du monde entier.
Sa carrière d’écrivain…
Mais ce serait une erreur de négliger sa place dans le foisonnement culturel du XIXe siècle, où Paris semblait être le centre du monde. Écrivain reconnu, il publie son premier recueil de poésies en 1894 et obtient le prix Montyon en 1919.
En savoir plus
Historien, Henri Malo n’a cessé de travailler sur l’histoire de France, comme le prouve son ouvrage consacré à l’histoire de sa ville natale, mais également deux volumes consacrés à la vie de Jean Bart ou encore une biographie d’Adolphe Thiers. Homme de Lettres et personnalité politique, Malo devient rapidement attaché au cabinet du Ministre des Colonies, en 1898, et part découvrir l’Italie, en 1933, à une époque où les voyages d’hommes de lettres en terre fasciste devait favoriser le rapprochement entre la France et l’Italie.

Sa carrière d’écrivain…
Cependant, Henri Malo est un personnage trop méconnu qui, paradoxalement, s’est illustré et a dévoué une partie de sa vie à la construction de la France et de son histoire. Pourtant ses travaux sur les corsaires dunkerquois et Adolphe Thiers restent une référence en la matière. Ceci étant, mériterait d’être exhumé de son œuvre ses remarquables écrits, du temps où il arpentait les couloirs du musée Condé.

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