Une trace dans l’histoire…
« L’obélisque de la Concorde maintient son souvenir présent aux Parisiens », écrit le directeur général du Services des Antiquités de l’Egypte en 1906, à propos de Jean-François Champollion. Si le traducteur des hiéroglyphes reste la figure emblématique de l’égyptologie, il n’empêche qu’une seconde figure, tout aussi importante pour la discipline, a laissé son nom dans l’histoire.

Auguste Mariette, l’archéologie égyptienne sur le devant de la scène
L’égyptologue intrépide, premier directeur du Service des Antiquités de l’Égypte, créateur du musée égyptien à Boulaq (Le Caire), fondateur de l’archéologie égyptologique française, assura un rayonnement international aux découvertes sensationnelles cependant que naissait la photographie.
Les débuts…
De Boulogne-sur-Mer au Caire, il n’y a qu’un pas. Auguste Mariette rapporte qu’il est entré dans l’Egypte par la momie du musée de Boulogne, à l’âge de vingt ans. Ce goût pour l’Egypte antique se poursuit par son apprentissage rigoureux du copte et des hiéroglyphes, avant d’être propulsé au pays des pharaons à la demande du musée du Louvres, en 1850.
Lire la suite
De découvertes en découvertes, il fonde le service des antiquités égyptiennes, dont il est le directeur et, grâce à son travail, sont découverts le célèbre scribe accroupi, la nécropole de Memphis et Saqqarah. En récompense, le vice-roi d’Egypte lui accorde, en 1879, le titre honorifique de Pacha.

De la liane au Nil…
“Cet enfant des remparts (de Boulogne) qui ouvrit les yeux […] le 17 septembre 1822”, comme le surnomme Roger Lemaire, laisse depuis deux siècles les traces de son passage. Le musée du Caire, qu’il fonde, abrite aujourd’hui son tombeau, tandis que la ville de Boulogne lui dédie un square, d’où sa statue contemple l’horizon du haut d’une pyramide.
Lire la suite
Nombreux sont ceux qui ont également cherché à écrire son histoire, à commencer par Eugène Martel, membre de la Société Académique de Boulogne, ou encore très récemment Jean Louis Podvin avec la publication de son l’ouvrage intitulé “Auguste Mariette (1821-1881) Des berges de la Liane aux rives du Nil”.

Laisser un commentaire