Une carrière…
Né le novembre 1778, Alexis Coppin est issu d’une famille de marins: son père travaillait en mer, tandis que sa mère ramenait les filets, tout en s’occupant de ses enfants. Leur quotidien était celui de la plupart des familles du hameau. C’est à l’âge de 13 ans, en 1791, que sa vie à bord débute, en s’embarquant, en tant que mousse, sur le navire du Lieutenant Rousseau, puis sur celui du capitaine Maillot, en tant qu’aide canonnier, avant d’entrer sous les ordres du général Combis, à l’âge de 25 ans.

Les premières distributions de la Légion d’honneur
C’est en 1801 que le Premier Consul avait fait choix du port de Boulogne comme point central du commandement de son « armée d’Angleterre ».
L‘événement…
En 1804, après avoir secouru l’équipage de son père naufragé, le jury de la Légion d’honneur décide à l’unanimité de lui accorder cette prestigieuse décoration. Il l’obtient des mains de l’Empereur, alors de passage au camp de Boulogne, la même année. Par la suite, après avoir servi dans la flotte impériale, Alexis Coppin navigue jusqu’en 1819, avant d’être déclassé de la marine royale. Bien qu’ayant raison de sa carrière militaire, cela lui permit de se lancer dans la vie politique de sa commune natale.

La Légion d’honneur…
Aujourd’hui, sans biographie officielle, Alexis Coppin figure parmi les illustres inconnus de l’histoire, dont le souvenir subsiste dans des archives et par l’intérêt d’érudits consacrant une partie de leur temps à retracer sa vie. Il est cependant une figure incontournable de la vie maritime sous le premier empire, et a également été le témoin d’un fragment de l’épopée napoléonienne dans le Nord de la France. La colonne de la Grande Armée, où il fut l’invité d’honneur lors de son inauguration, et sa tombe, conservent intact son souvenir. Si ses actes ont contribué à forger le XIXe siècle, son histoire, elle, reste encore à écrire…

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